Lauréat du Trophée Serge Gainsbourg en 2003, Donoré, de son vrai nom Pierre Chatard, a depuis enchaîné les concerts et tracé sa route. Ses passages remarqués au Festival International de Louisiane (USA) ou à l’Olympia ou au Casino de Paris (1ères parties de Maxime Le Forestier, Michael Bolton, Ray Davies, Zucchero…), lui ont permis de construire et d’affiner un univers singulier, teinté d’influences pop et folk.


« Je viens à toi », son premier album paru en France en 2010, était la concrétisation d’un rêve, celui de « faire de la musique » sa vie. Ce disque faisait suite à un premier EP éponyme en 2007.

Donoré revient en 2015 avec un nouvel EP intitulé « Maintenant », et s’affirme davantage dans un style pop, notamment avec premier single, « Non, j’peux pas ». On y trouve aussi des touches country folk avec « Maintenant », l’autre titre phare du disque. Mais la chanson la plus émouvante est sans doute « Tout s’envolera », hommage au père disparu quand le chanteur avait 20 ans. Une cicatrice toujours ouverte qui fait dire au chanteur que « la vie est une brindille » et exhorte l’auditeur à vivre comme si aujourd’hui était le dernier jour de sa vie.

Donoré nous emmène dans un univers musical chaleureux et introspectif, qui se veut positif. Le disque se termine par la phrase « tout ira bien » dans la chanson « La force que tu n’as pas ». Cela pourrait être la devise de Donoré, « ambitieux et téméraire » (Télérama), un optimiste chevronné qui n’hésite pas à dégainer sa guitare dès qu’il en a l’occasion, chez les gens (concerts à domicile) ou dans le TGV (tournée IdTGV), ou encore chez Francis Cabrel qui l’a récemment accueilli lors des Rencontres d’Astaffort, juste après avoir reçu le Prix Sacem / France Bleue Isère.